Comrades Marathon 2010

Comrades Marathon 2010

85ème COMRADES MARATHON AFRIQUE DU SUD DURBAN 30 MAI 2010

J’avais lu quelques articles sur cette course, elle faisait parties des courses les plus dures il y avait même un super reportage dans le ;;;;;;; avec la série des courses de type de la Badwater, Le Tour du Mont Blanc, les 100km de Millau ou la montée du Mont Cameroun accompagné de Western State 100 mails dans le Colorado.
En lisant l’article je compris très vite quelle n’avait rien d’un marathon ordinaire, d’abord par sa distance 9O km et par le profil du parcourt avec ses 4 bosses, mais la aussi sa trompe. Mon premier marathon démarra donc le 15 Novembre pour essayer de m’inscrire.

Après un échanges de mail avec l’organisation, l’envoie d’un CV et quelques références je pu obtenir une pré inscription, les 15 000 dossards sont parties en 3 jours et mon inscription ne serait valable qu’après confirmation d’un marathon en moins de 4h30 et ce avant le 26 Avril,
Ce qu’il faut savoir c’est que cette course en Afrique du Sud et un événement national les inscriptions arrivent de tout le continent Africain, et celui qui la termine 10 fois devient un VIP et garde le dossard à vie pour toutes les participations et rentre dans le club des grands du Comrade sMarathon.

Mais cette course non seulement elle n’est pas ordinaire par son parcours mais aussi parce qu’elle se cour dans les deux sens, une année elle part de Durban ils l’appellent l’année montante et l’année d’après elle part de Pietermaritzburg et la elle devient l’année descendante.

Le 18 Avril je participais au Marathon de Marseille et pu envoyer mon certificat avec un temps de 3h25 et en plus leur fournir la preuve que j’avais couru le Marathon des deux Océans qui à lieu en Afrique du Sud et plus exactement à Cap tan , course de 56km qu’ils appellent eux “la petite sœur“, et ce n’est que le 15 mai que je recevais enfin par mail la confirmation pour rentrer dans la course. J’apprenais par la suite qu’ils avaient mis 5000 dossards supplémentaires du fait qu’il y avait trop de demande ,que tous les coureurs de 2009 étaient prioritaire sur les inscriptions de 2010 pour faire une grande fête, d’abord c’était la 85ème éditions, ensuite les 20ans de la Libération de Nelson Mandela et enfin La Coupe du Monde.

Le 27 Mai nous partions Sylvie et moi pour DURBAN via DUBAIL départ de Paris à 22h arrivé Durban le 28 à 18h.
Le samedi matin retrait du dossard la , je pris conscience de la dimension de l’évènement ,la fête dans les rues ,des coureurs qui repartaient avec le sac jaune de la course sur les épaules et des coureurs qui comme moi se dirigeaient vers le village marathon . Village aussi grand que celui de New York ou Londres avec la différence que toutes les ventes et les stands n’étaient pas réservé à l’organisation mais à d’autres marques en plus des stands des partenaires et des prix, plus que raisonnables ,une organisation parfaite ou les internationaux sont reçus à part sans faire des heures d’attente.

Une fois mon dossard en mains je pouvais visiter le village et faire quelques achats.
Je sentais le stress me monter tout doucement, mais il arrivait surement, je ne voulais pas m’angoisser, mais en moi-même cette course m’inquiétée je ne disais rien à Sylvie pour essayer de ne pas trop la rendre soucieuse et surtout ne pas lui dire des temps très précis au cas où.

Le soir dans l’hôtel tous les coureurs faisaient le plein de sucre lent et vers 19h la grande salle à manger commencée par se vider, moi-même je ne tardé pas.
L’avantage pour ses courses c’est les préparatifs ,un short ,un débardeur, chaussette et chaussure ,lunette ,casquette ,chrono et gourde sans oublier de barre 2 céréales 3 petits morceaux de saucisson et 2 Baby bel ,il me faut un peu de salé pour m’obliger de boire et voila la panoplie du coureur terminée ,rien à voir avec les préparations et la panoplie du grand froid .

A 20h je suis couché, alarme du portable à 1h30 et ce n’est que vers 22h que je pu enfin m’endormir.
3H3O après j’étais debout j’enfilais un survêtement et un pull et direction le petit déjeuner, il ne fallait pas trop trainer car le chauffeur devait me récupérer à 3h pour m’emmener sur la ligne de départ 90km plus loin.
Dans le hall de l’hôtel c’est déjà l’effervescence tous les chauffeurs sont la, ils commencent à charger les minis car.
Contrairement à mes idées de la veille au soir je ne vais pas trop manger, je laisse les pates et autres pour ne prendre que du thé avec des tranches de pains grillés et du miel, une banane et un café si j’ai faim sur le parcourt je prendrais du babybel et des barres.

De retour dans la chambre je prend vite une douche et enfile mon short ,mes chaussures et mon débardeur rouge et blanc avec des poches comme pour les cyclistes et floqué sur le devant et derrière de  “ France “ une fierté pour chaque fois que je cour à l’étranger .Je ne savais pas à ce moment la que j’allais avoir des supporters , par-dessus je mettais un vieux tee shurt et heureusement que j’avais eu l’idée de prendre un plastique que l’on vous donnes le matin des course pour ne pas avoir froid , j’embrasse Sylvie en lui recommandant de ne pas s’inquiété et 5 minutes après je suis dans la voiture ,par chance mon chauffeur parle très bien le Français pour cause il est du Congo et à fais ses études en France ,c’est bien le trajet sera moins long ,mais inutile de vous dire que je n’avais pas trop envie de parler 1h30 après nous arrivons à Pietermaritzburg , la circulation est dense et je demande au chauffeur de me laisser au premier carrefour ce qui le rend joyeux.

Je n’ai pas de soucis pour trouver le départ, je suis les autres coureurs mais comme je suis en avance et que chacun à une lettre sur le dossard qui vous donne accès à un sas j’ai du temps devant moi et en profite pour boire un thé et me réchauffer et oui c’est l’Afrique du Sud c’est l’hiver et la ville est à 850mètres.
5H je suis dans le sas des 3à4h au marathon, je fais comme les autres un journal sous les fesses et je m’assoie sur le trottoir en attendant l’heure.
Le speakeur fais l’animation et envoie de la musique qui réveille toute la ville ou presque car les rue sont déjà remplie de spectateurs.
5h25 de la ou je suis j’aperçois des officiels sur la terrasse de l’hotel de ville qui s’apprêtent à donner le départ , soudain le speaker dit quelques mots et tous les coureurs se mettent à chanter, un chant à vous donner des frissons ,je me souviens d’avoir lu qu’il y avait un fameux chant qui expliquait beaucoup de chose du passé, à la fin un chant de coq et de suite après le départ.

Le chant du coq c’était pour reprendre l’initiative d’un coureur qui avait imité le coq au début des Comrades et depuis, toutes les années le chant du coq et repris mais maintenant c’est un disque, le coup du starter retentit à 5h30 à ce moment la je peux vous dire qu’il vous vient des frissons dans le dos, ce moment je l’attendais depuis 5mois.
Tous le monde chante entrainer par la musique de David Guetta les 3 blacks à coté de moi chantaient comme des fous et me taper sur l’épaule en me serrant la main ,la course était lancée ,je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu le même pincement au cœur et les mêmes larmes d’émotions que lors du départ du marathon de Chicago en Octobre 2005 3 semaines après les Tours de New York ou après une minute de silence mémorable tous les américains la main sur le cœur criaient d’une voix lourde et sombre U.S.A –U.S.A .

Les 2 premiers km étaient vite passés, le temps de faire un petit tour de moi-même, vérifier qu’il n’y avait aucunes douleurs anormales, que mon Gamin fonctionné correctement qu’il fallait déjà franchir une petite côte. Les spectateurs étaient déjà présent sur le trajet ,il était 6h du matin mais ils étaient la ,le café à la main ,la plupart avaient même installé des petites tables pour distribuer aux coureurs des gobelets de café ou de thé et croyais moi il ne faisait pas chaud .Je faisais attention de ne pas trop m’emballer en surveillant mon Garmin je du ralentir car celui-ci m’indiqué 13,5km /H trop vite pour moi mais j’étais bien ,et puis tous ces gens qui crient ca vous donnes des ailes .

Nous passons la première côte pas longue 3 ou 400 m mais raide, les rue un peu étroite nous obligent à ralentir légèrement sur certains passages mais pas pour longtemps car nous sortons de la ville et commençons Les collines et campagnes d’ailleurs le froid se fait ressentir d’avantage, la nuit commence à disparaitre il est maintenant 6h30 nous avons fait une douzaine de km et le soleil commence à lâcher ses premiers rayons le profil de la route aussi.
Je ne sais pas pourquoi mais je m’étais mis dans la tête de faire les premier 42 km en 4h le second 4h15 et les 6 dernier en 30 soit au total 8H45 je ne voulais pas dépasser les 9h, mais ca c’est de la théorie et surtout lorsque l’on connaît bien le profil de la course.

Je passais le semi en 1h38 j’étais dans les temps, mais c’est à partir de la que les choses vont se compliqué, parce que sans m’en rendre compte j’allais trop vite surtout lorsque j’étais ralenti par les cotes j’accélérer volontiers dans les descentes pour rattraper le retard et au 30ème des douleurs que je ne connaissais pas arrivaient à grand pas.
Vous calculez qui vous reste 60 km et qui va y avoir autant de bosses que les mauvaises sont bientôt la ,alors dans ces cas la il faut penser à autres choses et surtout pas que vous avez mal ,il faut regarder les gens que vous doublés qui eux aussi sont parti trop vite ;il faut regarder le paysage ,tous ces coureurs qui sont la pour faire la fête ,car cette course et une fête ,certain l’on déjà couru plusieurs fois ,on déjà souffert ,mais reviennent une fois les douleurs passées ils ont envie d’être présent.
Mon premier marathon se termine en 3h50 mais je suis à la ramasse je décide de réduire mon allure de toutes les façons je suis obligé, tellement les douleurs sur la cuises et aux adducteurs se font ressentir et j’ai encore 5Okm à faire.

Je n’ai jamais fais de course avec autant de supporters ,comme à chaque fois que je vais à l’étranger faire une épreuve j’aime bien faire floquer sur le débardeur FRANCE ce qui permet de faire connaissance avec d’autres Français ou des coureurs qui connaissent la France . Du fait qu’il faisait froid j’avais gardé le pull que j’ai retiré et donné à un petit spectacteur Sud Africain vers 8h30 lorsque le soleil commencé à chauffer et à partir de ce moment tous les 100 à 200 m sans exagérer j’ai entendu « allez la France ,Vive les Bleus ,Bravo le Français , Allez Hennri avec leurs accent ,Bonjour Monsieur » et à chaque fois vous êtes obligés par respects de répondre soit d’un signe de la main ou de répondre par un « merci » et je peux vous garantir que ça je l’ai eu jusqu’à l’arrivée dans le stade .

Par moment au début des cotes comme les autres coureurs je m’arrêtais pour marcher et si par malheur je le faisait un peu avant eux, alors la j’entendais « GO ,GO France allez GO »et si dans une cote au lieu de marcher je courais alors j’avais droit « bravo la France ,allez GO GO French » sans vous parler des applaudissements et des jeunes qui vous taper dans la mains en criant « allez France » je peux vous garantir que ca vous rend euphorique ,vous accélérez et vous vous grillé .

En faisant mes petits comptes dans ma petite cervelles par encore mangée par les endorphines je calculais qui me restais 30 km et que c’était gagné, que cette course d’une manière ou d’une autre je l’aurais cette médaille, mais il fallait bien la finir, quelques minutes après j’entendis arriver le bus et oui le bus c’est comme en France les ballons Bleus, Rouges ou vert eux ils appellent le bus car ils vous font monter gratuit et vous descendez quand vous voulez.
J’ai voulu prendre le bus ,je me suis vite retrouvé au milieu et m’attendre crié France ,France, à oui c’était bien ,ca vous donnes des forces ,mais pour combien de temps ,moi cela n’a pas duré plus de 20 minutes ,sur le plat il n’y avait pas de problème à suivre ,mais dés qu’ils attaquaient les côtes je ne pouvais plus ,j’étais dans le rouge à me faire vomir alors il valait mieux descendre du bus ,mais j’étais assez content car c’était le bus des 9heures .

C’est la au 62ème que lors d’un Bonjour La France j’ai entendu répondre « Bonjour Monsieur le Français la course est bonne » je me retourné et vis un coureur black me parler avec un excellent Français et pour cause il était congolais et avait fait des études en France ce qui nous permis de faire route ensemble et de discuter ,lui la course il la connaissait bien il en était à sa 6ème et il me dit a partie de la il nous restes 28 km de course soit 3h20 et surtout il faut faire attention tu vas avoir 12km de descente et c’est la que tu sais si tu fini bien ou pas ta course ,mais je sentais pas de problème j’étais entre 10 et 9,5kmh .C’est dommage au bout de 5km il s’arrêta pour dire bonjour à des amies ,je ne l’ai plus revue .

Dans cette course il y a aussi une fête à chaque ravitaillement, vous avez soit d’un coté soit de l’autre une bonne vingtaine de distributeurs d’eau, coca, menthe, et produits énergétiques pour les liquides et un peu plus loin du solide, bananes, oranges, biscuits et autres bombons ou chocolats ce qui fait le bonheur des enfants qui ont tous compris se place à la sorties des stands et récupères tous ce que les coureur ont pris pour eux.

Quand vous arrivez au ravito de chaque coté sur 50 ou 100m des drapeaux un orchestre, chaque ravito et à l’effigie d’un sponsor vraiment la fête, je n’ai jamais vu une course avec autant de spectateurs, les gens viennent passer la journée, camping, barbecue et bière.

J’arrivais à la fameuse descente que je pris avec prudence autour des 10km h ,une chose et sur c’est qu’il ne pouvait plus avoir de grande cote car il restait 18km et l’arrivée et au niveau de la mer ,Durban ville d’arrivée et au bord de l’eau ,mais ce qui ne voulait pas dire non plus ,plus de cote ,cette descente et mauvaise ,en fait c’est une partie de l’autoroute voie de droite montante qui ont fermé et dans ses moments même qu’il y a une pente vous ne pouvez pas aller vite ,il y a tous qui tape dans les cuisses, les genoux et le dos ,mais il est vrais que vous savez pas ce qui vous attend au prochain tournant ,à certes il n’y avait pas une cote de 3km mais une qui faisait bien 1,5km au 83km c’est bon et de loin pendant la descente vous voyez les autres monter en marchant ,quelques gars sur le bord ne peuvent plus avancer et chaque coureur s’arrête pour l’encourager à repartir ,pour ma part j’ai gagné une fois sur les autres puisque j’ai réussi à en faire redémarrer un et le tirer à 5km du stade.
Les cotes nous avons eu droit une avant dernière sur 100m et une dernière pour rentrer dans la ville au 87km quelle souffrance mes amies cette course mais quelle joie de courir cette course je peux enfin me dire TU as fais le Comrades Marathon encore une qui n’était pas facile ,une qui sort un peu de l’ordinaire ,il me reste 3km à faire maintenant je sais que je pourrais pas arriver en dessous des 10h mais je ne serais pas loin de toutes les façons moins de 10 ou plus de 10 cela ne change pas la catégorie de médaille .

J’attends la voie du speakeur dans le stade, dans les rues de la ville tous les spectateurs applaudissent et encourage ceux qui n’en peuvent plus et marche j’ai des fourmis dans les jambes je voudrais accélérer mais je veux encore profiter de ces moments je l’ai tellement imaginé cette arrivée que je ne voulais pas y croire, je le voyais tellement ce stade, avec une entrée sur gazon et quelques personnes qui attendent les derniers coureurs.

Après un dernier virage à gauche et le passage devant le gymnase ,une ligne droite avec au bout une arche je fus un peu déçu je pensais que l’arrivée était dans le stade mais pas en dehors ,à ce moment la devant un grand black s’arrêta net ,je stoppais à coté et lui fais signe de s’accrocher à mon épaule ,ici c’est la coutume on laisse pas un coureur prés de l’arrivée ,mais lui na rien voulu savoir et ma dit « NO PROBLEM » OK mon gars et je repartais terminer cette course et la je fus encore surpris ,la première arche n’était l’arrivée mais tout simplement le passage pour l’entrée dans le stade sous les tribunes un petit passage de 4ou5m de large un circuit autour du stade et l’arche officielle d’arrivée ,mais ce tour dans ce stade j’aurais voulu qui dure des heures, il y avait un coureur 2Om devant et un autre 20m derrière, les gens applaudissaient, crier Vive la France ,Aller la France ,Bravo Français ,et ce stade pleins ,les tribunes ,les loges ,et sur le stade des stands et des coureurs ,ils étaient tous la ou presque ,ils ne partent pas ils attendent les derniers concurrents ,car ce qu’il savoir aussi de particulier sur cette course c’est le temps limité à 12h et fin de course à 17h30 donc à 16h30 à 7km de l’arrivée ils arrêtent les concurrents qui passent à 16H30 et une seconde ensuite pour les autres ils leurs restent 1h pour faire les 7km et ceux la ils ont besoin d’aides et d’encouragement pour faire les derniers mètres et ne pas se faire disqualifiés pour une poignées de secondes.

Je regardais le chrono il mentionnait 10h14m55 j’accélérais pour passais en dessous des 15 ,les bras relevaient vers le ciel en signe de victoire, c’était ma victoire ,j’avais une pensée pour ma mère c’était la fête des mères , des larmes d’émotions et de joie arrivaient ,cette course m’avait fais peur je la craignais je ne sais pas pourquoi mais maintenant quelle terminée je peux vous dire que j’avais le stress qui montait au fur et mesure que la date approchée.

La Ligne passé on me remis la fameuse médaille et un certificat ensuite on me dirigea vers les sas de récup et des ravitaillements, je ne pouvais plus marcher, j’avais mal partout, je n’avais qu’une envie m’asseoir et m’allonger sur cette pelouse et m’enlever les chaussures.

Sylvie était la inquiète comme toujours lors de ces courses un peux folles mais heureuse et fière de moi.
Je ne tardais pas à trouver un coin pour m’allonger et me détendre.

Après avoir passé 1 ou 2h sur place et profiter de ses grands moments avec SYLVIE

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